Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
Sauvegarder et gérer durablement la faune sauvage et ses habitats
Établissement public sous la double tutelle des Ministères chargés du Développement Durable et de l’Agriculture, l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage remplit cinq missions principales répondant aux axes majeurs de la dernière Conférence environnementale, dans la suite du Grenelle de l’Environnement :
- la surveillance des territoires et la police de l’environnement et de la chasse,
- des études et des recherches sur la faune sauvage et ses habitats,
- l’appui technique et le conseil aux administrations, collectivités territoriales, gestionnaires et aménageurs du territoire,
- l’évolution de la pratique de la chasse selon les principes du développement durable et la mise au point de pratiques de gestion des territoires ruraux respectueuses de l’environnement,
- l’organisation et la délivrance de l’examen du permis de chasser.
l’office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) , Un acteur majeur de la protection de la biodiversité en Vendée (format pdf - 927 ko - 13/05/2014)
Un acteur majeur de la protection de la biodiversité en Vendée
Le service départemental de l’ONCFS basé à Sainte Hermine, est un établissement public de référence en matière de gestion durable de la faune sauvage et de ses habitats, ce qui en fait un acteur majeur de l’action publique en matière de protection de la biodiversité en Vendée.
De part la diversité de ses paysages, marquée par le bocage, la plaine, le marais breton, le marais poitevin, sa frange littorale et ses deux îles Yeu et Noirmoutier, la Vendée dispose d’une remarquable biodiversité.
Membre de la mission inter-services de l’eau et de la nature, l’ONCFS est l’un des acteurs majeurs du plan de contrôle inter-services élargi aujourd’hui aux domaines de la biodiversité et de la protection des espèces et des habitats. Que ce soit à travers les contrôles portant sur l’exercice de la chasse, les élevages de gibiers, la destruction et la détention des espèces protégées, des circuits de commercialisation, mais également pour la préservation des habitats avec les évaluations dores et déjà programmées des incidences Natura 2000 et le renforcement de la réglementation sur les espèces protégées.
Cette mission de police de l’environnement passe également par la participation à des actions ciblées de lutte contre le braconnage de la civelle très prisée en Vendée, au titre de missions de police de la pêche concernant des espèces migratrices à fort enjeu patrimonial.
Co-gestionnaire de réserves naturelles nationales, l’ONCFS participe à la gestion de la réserve de la Baie de l’Aiguillon, en collaboration avec la ligue de protection des oiseaux (LPO), et celle de St Denis du Payré située dans le marais poitevin.
Les agents techniques et techniciens de l’environnement apportent leur assistance pour la surveillance du territoire et la police de l’environnement de la réserve de la Casse de la Belle Henriette, en appui à LPO, la Fédération Départementale des Chasseurs de Vendée et les Aires Marines Protégées.
Mieux connaître la faune sauvage et ses habitats
Pour mener à bien cette mission, un suivi quotidien est effectué sur la plupart des espèces chassables et sur quelques espèces protégées en Vendée : la biologie des espèces et leurs modes de vie (alimentation, reproduction, migration…), leurs interactions avec les milieux, la dynamique des populations (répartition, effectifs), les causes de mortalité (prédation, maladie…), et l’analyse des tableaux de chasse.
Des comptages d’animaux et des baguages d’oiseaux comme pour la bécasse des bois sont réalisés par l’ONCFS. Cette mission s’inscrit dans le suivi des réseaux à compétences partagées avec la fédération départementale des chasseurs.
Les résultats de ces études permettent de proposer des outils de suivis des populations et des modes de gestion favorables à la faune sauvage et à ses habitats - par la restauration sur le département du petit gibier (lièvre, lapin…), - par la recherche constante d’un équilibre entre la grande faune (sanglier, chevreuil…) et les territoires agricoles et forestiers,- par la préservation des zones humides qui accueillent de nombreux oiseaux migrateurs en Vendée.
La chasse, un élément essentiel de gestion durable de la nature et des territoires
Avec un territoire de chasse de près de 500 000 hectares (dont 30 000 hectares en réserve de chasse), la Vendée compte un peu plus de 17 500 chasseurs pour 419 associations ou sociétés de chasse et 1 130 chasses privées. La chasse au chien courant, au gibier d’eau (500 mares de chasses recensées) mais également la chasse à cour sont les modes de chasse les plus pratiqués sur le département.
Constituant un élément essentiel de gestion durable de la nature et des territoires, la chasse fait l’objet sur le département d’une gestion consensuelle et partagée entre la fédération départementale des chasseurs, la DDTM (unité eau, nature et risques) et l’ONCFS.
Acteurs particulièrement impliqués dans la gestion du territoire rural vendéen et fins observateurs de la nature, les chasseurs sont également les garants de la politique cynégétique sur le département, en contribuant à maintenir l’équilibre des populations d’animaux sauvages, sur un territoire à fort enjeu agricole.
Membre de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS), l’ONCFS apporte son expertise et sa connaissance du terrain pour une gestion cynégétique équilibrée et assiste les lieutenants de louveterie dans l’organisation des battues administratives où le contexte local peut entraîner des risques pour la sécurité.
Détention d’un permis de chasser validé dans l’année, respect des territoires et des périodes de chasse, observation des plans de chasse, des prélèvements maximaux autorisés, des règles de sécurité… la pratique de la chasse respectueuse de l’environnement mais également des autres usagers est encadrée par de nombreuses mesures.
De septembre à mars, les brigades de l’office sillonnent la campagne vendéenne. Parallèlement à leurs missions d’information et de sensibilisation des chasseurs, 150 infractions en moyenne chaque année sont constatées en Vendée, le plus souvent au cours d’opérations ciblées ou dans le cadre de la lutte contre le braconnage.