Covid-19 - FAQ : Accompagnement des entreprises du BTP

Les conditions techniques et administratives de reprise des chantiers

Initiatives pour la relance de l’activité du BTP

Aménagement des procédures de mise en concurrence et des modalités de reprise des marchés de travaux dans le contexte de la crise sanitaire

Aménagement des procédures de mise en concurrence et des modalités de reprise des marchés de travaux dans le contexte de la crise sanitaire

Afin d’accompagner les acheteurs publics dans leur démarche pour faire reprendre les chantiers, adapter leurs marchés en cours et lancer de nouveaux chantiers, des fiches juridiques sont disponibles en téléchargement :

Annexes :

La prolongation des délais de réception des candidatures et des offres (format pdf - 233 ko - 02/06/2020)
La prolongation du délai de validité des offres (format pdf - 223.2 ko - 02/06/2020)
La passation de commandes publiques urgentes ou "de marchés publics en urgence (format pdf - 258.5 ko - 02/06/2020)


Annexes :

Fiche avenant et prolongation (format pdf - 150.6 ko - 02/06/2020)
Fiche suspension (format pdf - 76.6 ko - 02/06/2020)
Fiche résiliation (format pdf - 115.1 ko - 02/06/2020)

Les poids lourds approvisionnant les chantiers peuvent-ils circuler les week-end et jours fériés ?

Les poids-lourds de livraison de matériaux de
construction avec un poids total autorisé en charge (PTAC) de plus de 7,5 tonnes n’ont pas le droit de circuler sur l’ensemble du réseau routier pendant les périodes suivantes :

  • Week-end (entre le samedi 22h et le dimanche 22h)
  • Jours fériés (entre 22h la veille et 22 h le jour férié)

Des dérogations temporaires peuvent être délivrées par le préfet concernant le transport indispensable et urgent. La demande de dérogation temporaire, qui doit être adressée au département de départ, doit préciser :

  • la date ou la période demandée (limitée à un an calendaire) ;
  • l’adresse du lieu de départ ;
  • l’adresse du lieu de chargement ;
  • l’adresse du lieu ou de la zone de destination (livraison) ;
  • les horaires du transport ;
  • la liste des départements de destination (numéro du département) ;
  • la raison sociale, l’adresse et les coordonnées du transporteur ;
  • les raisons ne permettant pas d’effectuer le transport avant ou après la période d’interdiction ;
  • la copie des cartes grises.

Que faire si le raccordement électrique de mon chantier a été suspendu ?

Les conditions sanitaires ont contraint ENEDIS à limiter ses interventions de raccordements électriques, entraînant dans certains cas un allongement du délai de raccordement. Les demandes concernant les maîtres d’ouvrage du secteur du BTP ont été priorisées et les premières interventions dans ce cadre ont démarré mi-avril. Les branchements de chantier concernant les maisons individuelles ont également redémarré de façon progressive.

Les demandes de branchement provisoire sont à adresser via les fournisseurs d’électricité, selon les canaux habituels.

Que faire si la commune du lieu d’intervention a interdit par arrêté la réalisation de chantiers ?

Certaines communes, notamment littorales, interdisent habituellement la réalisation de chantiers durant l’été. Afin de prendre en compte la crise liée au Covid-19 et faciliter la reprise du BTP, ces collectivités pourront autoriser des interventions au cas par cas. En cas de projet d’intervention, une demande de dérogation justifiée doit leur être adressée.

Que faire de mes déchets de chantier durant la phase de confinement ?

Si l’accès aux déchetteries par les particuliers n’entre pas dans les déplacements dérogatoires autorisés durant la période de confinement, certaines restent ouvertes aux professionnels selon des jours et des créneaux horaires spécifiques.

Il convient de prendre connaissance des dispositions prises par les collectivités pour satisfaire les besoins professionnels.

Comment concilier les travaux de voirie et la circulation des riverains ?

Les règles du confinement s’appliquent. Dans le cas où la circulation de riverains est constatée, les gestes barrières sont à respecter par les entreprises et les riverains.

Comment peut-on assurer l’hébergement et la restauration des personnels en déplacement ?

Les hôtels et hébergements ne sont pas interdits d’ouverture. Ils peuvent accueillir les travailleurs d’un chantier. L’ouverture doit bien entendu se faire dans le respect des gestes sanitaires nécessaires.

Cependant, la restauration collective n’est pas possible. Il existe des solutions :

  • la Poste propose un service de livraison de repas à domicile ou pour les salariées d’entreprises ;
  • certains restaurants assurent un service « en drive » ou à emporter ;
  • certains hôtels prennent en charge le repas qui est livré à la chambre.

En cas de difficulté, les entreprises peuvent écrire à l’adresse mail suivante :
pref-economie-covid@vendee.gouv.fr

Les délais d’instruction des autorisations d’urbanisme et du droit de préemption sont-ils modifiés ?

L’ordonnance n°2020-427 du 15 avril 2020 a modifié l’ordonnance n° 2020-306 du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et à l’adaptation des procédures pendant cette même période.

Ainsi, les délais d’instruction des autorisations d’urbanisme et du droit de préemption sont suspendus à compter du 12 mars 2020 s’ils n’ont pas été échus avant et recommencent à courir à compter de la cessation de l’état d’urgence sanitaire pour la durée du délai restant.

Les délais de recours contre les décisions d’urbanisme sont-ils modifiés ?

En application de l’ordonnance n°2020-427 du 15 avril 2020, les délais de recours recommenceront à courir dès la fin de la période d’urgence sanitaire pour la seule durée qui restait à courir avant le 12 mars, ce délai ne pouvant cependant être inférieur à 7 jours.

Les pénalités seront-elles appliquées en cas de retard de chantiers ou de livraisons de l’ouvrage ?

Pour tenir compte des retards éventuels qui pourraient intervenir dans la période, les relations contractuelles ont été adaptées par l’ordonnance n°2020-427 du 15 avril 2020.

Pour tous les contrats dont l’exécution a eu lieu, au moins partiellement, pendant la période d’urgence sanitaire, les pénalités sont reportées pour une durée égale à la période pendant laquelle le contrat a été affecté après la fin de l’urgence sanitaire plus un mois.

Par exemple, si une échéance était attendue le 20 mars 2020, c’est-à-dire huit jours après le début de la période d’urgence sanitaire, la clause pénale sanctionnant le non-respect de cette échéance ne produira son effet, si l’obligation n’est toujours pas exécutée, que huit jours après la fin de la période d’urgence sanitaire plus un mois.

Les chantiers de déploiement réseaux fibre optique et téléphonie mobile peuvent-ils se poursuivre ?

Afin de faciliter la poursuite des travaux de maintenance des réseaux de communication électronique et la reprise progressive des nouveaux déploiements, notamment en zone rurale, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), en liaison avec les organisations professionnelles et les associations de collectivités, a mis en place une plate-forme en ligne qui permettra aux opérateurs de télécommunication et aux industriels intervenant sur le déploiement des réseaux de fibre optique et de téléphonie mobile d’échanger avec les collectivités sur les difficultés rencontrées dans les travaux de déploiement.

La plate-forme est accessible via le lien suivant : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/difficulte-deploiement

Cette initiative complète les mesures d’accompagnement prises par l’Etat pour accompagner la poursuite des travaux sur les réseaux de télécommunications, dans le strict respect de la sécurité des salariés de ces entreprises et du public, notamment :

  • Simplification des procédures d’autorisation de déplacement professionnel pour les salariés concernés.
  • Ordonnance 2020-320 du 25 mars 2020 allégeant les procédures applicables pour les travaux « rendus strictement nécessaires pour assurer la continuité de fonctionnement des services et des réseaux de communication électroniques ».

Les mesures sanitaires à observer

Quel type de masque pour les salariés du bâtiment et de la construction ?

  • En cas de situation de travail à moins d’un mètre ou de co-activité : port d’un masque de type à usage non-sanitaire de catégorie 1 (filtration supérieure ou égale à 90% - « masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public » selon la note DGS/DGE/DGT du 29 mars 2020), de type FFP1, de type chirurgical ou de protection supérieure.
  • En présence d’une personne malade (intervention chez un particulier) : si cette intervention ne peut pas être différée : port d’un masque chirurgical de type II a minima ; la personne malade et son entourage doivent impérativement porter un masque chirurgical de type II a minima également (principe de protection croisée).
  • Intervention chez une personne à risque de santé : port d’un masque de type à usage non-sanitaire de catégorie 1 (filtration supérieure ou égale à 90% - « masques individuels à usage des professionnels en contact avec le public » selon la note DGS/DGE/DGT du 29 mars 2020), de type FFP1, de type chirurgical ou de protection supérieure.
  • Dans tous les cas, les personnels doivent être formés à l’utilisation des masques.
  • Dans le cas d’intervention chez des particuliers, il convient que ces derniers acceptent les conditions générales d’intervention, et en particulier les conditions spécifiques d’hygiène et de règles sanitaires (capacité à respecter les gestes barrières, distance minimale d’un mètre avec toute personne, accès à un point d’eau pour le lavage des mains, accès aux installations d’hygiène).

Où peut-on se procurer des équipements de protection individuelle ?

Pour se procurer du gel hydroalcoolique et les divers équipements de protection individuelle, une plateforme soutenue par le Ministère de l’Economie a été mise en place à l’adresse suivante https://stopcovid19.fr

Pour la fourniture de masques chirurgicaux, une autre plateforme à destination des professionnels a été mise en place à l’adresse suivante : https://www.cdiscount.com/masques

Coordination sur le chantier : la désignation d’un référent Covid-19 est elle obligatoire ?

Un référent Covid-19 doit être désigné pour l’entreprise et par chantier (par exemple : chef d’entreprise, conjoint-collaborateur, chef de chantier, salarié chargé de prévention…). Celui-ci pourra coordonner les mesures à mettre en œuvre et à faire respecter.

Le maître d’ouvrage formalise une liste des conditions sanitaires afin de s’assurer que les différents acteurs pourront mettre en œuvre et respecter dans la durée les directives sanitaires générales et les consignes complémentaires édictées dans le guide de préconisations sanitaires. A ce titre, il peut désigner un référent Covid-19, garant des mesures préventives et des communications obligatoires, chargé de coordonner les mesures à mettre en œuvre.

 

La pandémie mondiale du Covid-19 nous confronte à un double défi, à la fois sanitaire et économique.

La priorité va évidemment à la santé de nos concitoyens et c’est pourquoi ont été décidées les mesures d’arrêt des activités générant des regroupements de personnes, de confinement et de gestes barrière, qui sont les seuls à même de limiter la virulence de la propagation du Covid-19.

Pour autant, il est impératif de maintenir autant que possible l’activité économique pour atténuer les incidences de cette crise sanitaire sur l’économie. Nous devons tous avoir une attitude volontariste pour soutenir et dynamiser cette activité économique.

Dans ce sens, il est primordial d’assurer la continuité de l’activité et d’éviter une mise à l’arrêt total des chantiers, qui déstabiliserait non seulement les entreprises concernées mais aussi l’ensemble de la chaîne économique.

A la suite de la concertation menée par le gouvernement, la FNTP, la FFB et la CAPEB en lien avec l’OPPBTP ont élaboré un protocole apportant aux professionnels intervenant sur les chantiers la garantie d’un niveau de protection sanitaire adapté. Ces dispositions, validées par les Ministères du Travail et de la Santé, visent à faire connaître aux entreprises mais aussi aux particuliers, les règles à respecter. Ces dispositions doivent permettre à la profession du bâtiment et des travaux publics de garantir aux différents maîtres d’ouvrage concernés une capacité d’intervention dans des conditions sécurisées.

Depuis, en Vendée, il a été observé une forte volonté de reprise des chantiers de la part de l’ensemble de la chaîne des acteurs du BTP. Les réflexions initiées sur la base du guide ont déjà permis de redémarrer un certains nombres de chantiers. Néanmoins, des problématiques ont également été soulevées liées notamment à la mise en œuvre des mesures sanitaires, à l’approvisionnement en matériaux, aux difficultés d’accès aux chantiers, à l’absence des salariés et apprentis.

Pour toute question sur les conditions techniques et administratives de reprise des chantiers et sur les mesures sanitaires à observer, vous pouvez contacter la DDTM à l’adresse suivante : ddtm-shc-batiment@vendee.gouv.fr